Pour éviter ce type d'inconvénient, lorsque j'ai une forte conviction (genre ça me démange de faire une OPA, comme sur AIG si j'avais les sous pour), je passe toujours l'ordre au marché. S'il y a un problème de liquidité, alors je mets une limité supérieure au cours de 10% environ.
Parce que, comme disait Grantham, ‘If stocks look attractive and you don’t buy them and they run away, you don’t just look like an idiot, you are an idiot.’
Finalement j'ai pris position sur AIG. Effectivement, il vaut mieux embarquer sans essayer de gratter quelques dollars que de rater le train. Lorsque le titre aura doublé ou triplé, c'est au moins ce que j'attends en 5 ans, je ne me soucierai guère plus d'avoir raté une légère hausse de 10%.
De toute façon, même si j'aurais pu embarquer plus tôt, je préfère avoir pris le temps de bien comprendre la compagnie et savoir pourquoi j'y investissais quitte à laisser quelques dollars sur la table.
Avec tout ça, je suis rendu avec environ 12% de mon portefeuille réparti entre BAC et AIG. Maintenant on espère que la hausse sera lente pour permettre une tonne de rachats, et je suis convaincu que dans quelques années on sera plus riche qu'aujourd'hui!
@voyou Ça semble beaucoup basé sur une comparaison entre le prix de l'action et la valeur comptable.
Le problème avec la valeur comptable d'une financière, c'est qu'elle peut s'évaporer rapidement si la compagnie a des problèmes. Dans le cas de sociétés d'assurance, il faut être capable de s'assurer que leurs réserves sont adéquates. Si elles ne le sont pas, les notions de profits et de valeur comptable ne veulent plus dire grand chose.
Perso, je n'investis pas dans les sociétés d'assurance parce que je suis incapable d'évaluer si leurs réserves sont adéquates. Un membre de ma famille qui est actuaire pour un grand assureur canadien m'a dit récemment que, même à l'interne, la situation des réserves n'est pas toujours très claire...
Dans le cas de AIG, les divisions ont un mauvais historique en matière de réserve. C'est ce qui rend plusieurs investisseurs sceptiques. Il faut avoir la "foi" que la situation va changer...
J'ai personnellement une confiance inconditionnelle en Robert Benmosche, qui apporte à cette compagnie tout ce qu'il lui faut pour changer. L'avenir nous dira ce qu'il en est vraiment.
Tout investissement comporte des risques. Dans le cas de AIG, je crois que les risques (plus élevé ou non) sont amplement compensé par la sous-évaluation du titre.
C'est vrai que certaines entreprises sont plus facile à comprendre que d'autres. Mais il n'est pas vrai qu'un investisseur comme moi et la plupart d'entres vous puissent évaluer tout les risques et réussir à en faire abstraction, et cela pour toute entreprise. Pour chaque investissement que vous faite, il y a des risques. "Faire vos devoirs" peux diminuer les risques, mais même si vous avez fait vos devoirs, il y a des risques quand même.
Un des facteurs les plus déterminants sinon le plus important est d'avoir confiance en la direction. Si vous n'avez pas confiance aux dirigeants vous ne devriez pas investir dans cette entreprise.
Je l'ai déjà mentionné au début de ce post, il y a certaines entreprises qu'on ne comprendra jamais à 100%. A partir de là, on fait le choix personnel d'y aller ou pas. En ce qui concerne AIG, Benmosche a fait un superbe travail et il mérite notre confiance.
L'évaluation des risques qu'une cie d'assurance ou une banque prend fait toute la différence. Le problème vient du fait que les résultats financiers actuels des banques et des compagnies d'assurances sont basés sur des primes et des prêts fait il y a quelques années à une époques où la notion de risque était plus élastiques.
Les prêts et les primes d'assurances actuels sont basé sur des normes beaucoup plus strictes et les résultats financiers à venir devraient démontrer une meilleure gestion des risques avec des résultats financiers en conséquences. Cette situation s'applique particulièrement à BAC et à AIG.
Si le talent de Robert Benmosche est une raison importante pour investir dans AIG, je trouve un peu étrange que personne n'ait mentionné qu'il se bat contre un cancer depuis 2010 et qu'il pourrait quitter la barre de la cie à tout moment...
Je souhaite à monsieur Benmosche toute la santé du monde mais il reste que c'est un risque supplémentaire non-négligeable dans AIG...
Son cancer est guéri, il l'a annoncé récemment. Je pense par ailleurs que ses subordonnées sont très bons aussi. Même avec un cancer, ce type de personnes ne s'arrêtent pas et continuent de se dépasser. C'est ce qui me pousse à les admirer encore plus.
Un analyste technique s'est prononcé aujourd'hui au canal argent sur AIG.WS. C'était assez drôle a entendre, il regardait la chute du titre en 2008 et affirmait qu'il ne fallait pas toucher au titre pour cette raison. Je vais taire son identité.
Ca a l'air intéressant :-). Mais un jour, on passera au canal or avec le closing du gap prix/valeur !!! Et justement, c'est là qu'il faudra acheter : bref, on a rien compris P-P, c'est affligeant !
Par ailleurs, j'ai lu quelque part que Tilson s'est disputé avec son partner (qui est un bon investisseur à mon avis) et a vendu AIG. On a peut être vraiment nos chances maintenant !
Ils continuent à se départir d'AIA, ce qui renflouent encore les coffres en vue d'un autre rachat, cette fois de 5 milliards. Espérons que le cours ne monte pas trop vite encore une fois!
Tu préfères qu'ils vendent tout AIA à un prix bradé (discount 10 %) et rachètent toutes leurs actions ?
J'aurais préféré, à titres personnel, qu'ils gardent AIA et attendent des années s'il le faut. AIA est une super boîte qu'ils vendent à un prix bas (avec un super manager à la tête, un super cash flow, une croissance forte et rentable : bref, une des meilleures boites que je connaisse). Je pense qu'il faut laisser monter son cours plus près de sa juste valeur et faire une vente progressive, au fur et à mesure que le prix s'approche de la valeur (peu importe s'il faut attendre un peu), et racheter au fur et à mesure, avec le cash flow des opérations.
AIG a choisi une solution entre les deux.
D'ailleurs, à titre d'anecdote, la première fois que j'ai investi dans AIG, c'était uniquement à cause d'AIA (AIG se vendait beaucoup moins que la valeur d'AIA seule, qui est un super business, rentable et prévisible, avec un CEO de première classe). J'ai un donc un attachement sentimental pour l'entreprise :-).
Le fait que AIG vend sa division avec le plus grand potentiel de croissance pour rembourser le gouvernement est peut-être un des éléments importants qui explique le négativisme envers le titre.
Je ne suis pas déçu par le montant de la vente d'AIA (depuis le départ, je me dis que c'est une mauvais chose d'un point de vue business et croissance de activité) mais par le montant du rachat d'actions autorisé !
Ah ok Etienne ! Le truc, c'est qu'AIG va être régulée (encore plus) après la sortie du Trésor et ne peut pas dilapider toutes ses réserves comme ça, avant de connaître ses contraintes réglementaires. D'ici 3 mois, ils pourront dans doute débloquer davantage grâce à leur cash-flow issu des opérations qui va arriver (AIG a quand même déjà dépensé 11 milliards et ne va pas tarder à arriver à 16 milliards : je te trouve très exigeant). Par ailleurs, dis-toi aussi que tu pourras peut être continuer à accumuler des actions plus longtemps grâce à cette soit-disant lenteur.
@ Phil et PO : d'après mes checks, les deux books sont fiables. Simplement, AIA est aujourd'hui un meilleur business, donc peut tout à fait mériter un bon premium sur la book (x2 ne me choquerait même pas spécialement). Après, je pense qu'AIG peut s'améliorer aussi, pas de doutes là-dessus.
The U.S. Treasury will wind down its stake in American International Group quickly, paving the way for the company to pay a dividend, Robert Benmosche, AIG CEO, told CNBC’s "Closing Bell" on Tuesday.
De ce que je comprend de l'ensemble du texte, Benmosche veut instaurer un dividende dès que le gouvernement n'est plus actionnaire. Il croit que la sortie du gouvernement se fera rapidement (après la limite de 60 jours, soit mi-novembre?). Il mentionne l'éventuelle vente de IFLC qui pourrait se faire plus tard, le marché n'étant pas prêt, mais ne parle pas de AIA.
Selon moi, AIG pourrait peut être garder la balance de AIA. Comme la vente d'action de AIA a un lock up de 90 jours et que le gouv en a un de 60 jours, le gouvernement pourrrait vendre son dernier bloc de 8MM$ avant qu'AIG ait le temps de vendre AIA. Est-ce que le rachat d'action du gouv par AIG peut se faire avec les liquidités actuelle sans vendre AIA, je crois que oui.
En ce qui concerne la vente des actions d'AIA, je me demande si ce n'était pas une condition du gouvernement suite à l'aide. Pourrait il être obligé de vendre la balance d'AIA, même s'il n'en ont pas vraiment besoin?
Je ne vois pas l'intérêt d'un dividende si rapidement, et vous?
Toutefois je dois avouer que la santé financière d'AIG n'apparaît pas du tout problématique, reste à voir le côté operationnel à long terme, mais je suis tenté d'augmenter ma position considérant que le titre continue à faire du quasi surplace.
Effectivement, vu de cet oeil là, ce serait une bonne chose qu'AIG arrive à réussir l'opération "dehors le Trésor" sans brader ses parts d'AIA, voire sans même mobiliser le capital de la vente de IFLC. Ce serait tout bon.
Après je pense que le versement d'un dividende est une mesure symbolique pour dire à Mr Market :"Eh, bonhomme", je suis là" et aussi "remercier" les actionnaires...bien que les plus avertis préféreraient qu'AIG continue de racheter ses titres à 50% de la BV plutôt que de verser un dividene, enfin si le titre continue de végéter dans ces eaux là. C'est en tout cas mon humble avis...
Glenn Tongue of T2 Partners talked up shares of American International Group Inc. (NYSE: AIG) as a great value stock.
He talked about the normalized earnings coming in at $5 to $6 per share ahead on a normalized earnings basis, and that led him to the belief that AIG could ultimately be worth $49 to $77 rather than its $33 or so price today. In short, this manager thinks that AIG could rise 50% or even more than 100% after things normalize.
This is not the first time that T2 has backed AIG as it was highlighted before. AIG also now has the government paid back and the remaining shares held are now effectively all profit for the U.S. taxpayers.
Je comprends mieux maintenant, c'était pas une idée de Tilson ! Ceci expliquerait cela... Tongue est probablement très très bon mais discret.
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Pour éviter ce type d'inconvénient, lorsque j'ai une forte conviction (genre ça me démange de faire une OPA, comme sur AIG si j'avais les sous pour), je passe toujours l'ordre au marché. S'il y a un problème de liquidité, alors je mets une limité supérieure au cours de 10% environ.
Parce que, comme disait Grantham, ‘If stocks look attractive and you don’t buy them and they run away, you don’t just look like an idiot, you are an idiot.’
‘If stocks look attractive and you don’t buy them and they run away, you don’t just look like an idiot, you are an idiot.’
Je l'avais jamais vu celle-là. J'aime bien!
De toute façon, même si j'aurais pu embarquer plus tôt, je préfère avoir pris le temps de bien comprendre la compagnie et savoir pourquoi j'y investissais quitte à laisser quelques dollars sur la table.
Avec tout ça, je suis rendu avec environ 12% de mon portefeuille réparti entre BAC et AIG. Maintenant on espère que la hausse sera lente pour permettre une tonne de rachats, et je suis convaincu que dans quelques années on sera plus riche qu'aujourd'hui!
J'ai personnellement une confiance inconditionnelle en Robert Benmosche, qui apporte à cette compagnie tout ce qu'il lui faut pour changer. L'avenir nous dira ce qu'il en est vraiment.
Tout investissement comporte des risques. Dans le cas de AIG, je crois que les risques (plus élevé ou non) sont amplement compensé par la sous-évaluation du titre.
C'est vrai que certaines entreprises sont plus facile à comprendre que d'autres. Mais il n'est pas vrai qu'un investisseur comme moi et la plupart d'entres vous puissent évaluer tout les risques et réussir à en faire abstraction, et cela pour toute entreprise. Pour chaque investissement que vous faite, il y a des risques. "Faire vos devoirs" peux diminuer les risques, mais même si vous avez fait vos devoirs, il y a des risques quand même.
Un des facteurs les plus déterminants sinon le plus important est d'avoir confiance en la direction. Si vous n'avez pas confiance aux dirigeants vous ne devriez pas investir dans cette entreprise.
Je l'ai déjà mentionné au début de ce post, il y a certaines entreprises qu'on ne comprendra jamais à 100%. A partir de là, on fait le choix personnel d'y aller ou pas. En ce qui concerne AIG, Benmosche a fait un superbe travail et il mérite notre confiance.
L'évaluation des risques qu'une cie d'assurance ou une banque prend fait toute la différence. Le problème vient du fait que les résultats financiers actuels des banques et des compagnies d'assurances sont basés sur des primes et des prêts fait il y a quelques années à une époques où la notion de risque était plus élastiques.
Les prêts et les primes d'assurances actuels sont basé sur des normes beaucoup plus strictes et les résultats financiers à venir devraient démontrer une meilleure gestion des risques avec des résultats financiers en conséquences. Cette situation s'applique particulièrement à BAC et à AIG.
C'était assez drôle a entendre, il regardait la chute du titre en 2008 et affirmait qu'il ne fallait pas toucher au titre pour cette raison. Je vais taire son identité.
Ca a l'air intéressant :-). Mais un jour, on passera au canal or avec le closing du gap prix/valeur !!! Et justement, c'est là qu'il faudra acheter : bref, on a rien compris P-P, c'est affligeant !
Par ailleurs, j'ai lu quelque part que Tilson s'est disputé avec son partner (qui est un bon investisseur à mon avis) et a vendu AIG. On a peut être vraiment nos chances maintenant !
Dans un an, nous n'attendrons plus parler du Trésor à AIG!
Pourquoi es-tu déçu ?
Tu préfères qu'ils vendent tout AIA à un prix bradé (discount 10 %) et rachètent toutes leurs actions ?
J'aurais préféré, à titres personnel, qu'ils gardent AIA et attendent des années s'il le faut. AIA est une super boîte qu'ils vendent à un prix bas (avec un super manager à la tête, un super cash flow, une croissance forte et rentable : bref, une des meilleures boites que je connaisse). Je pense qu'il faut laisser monter son cours plus près de sa juste valeur et faire une vente progressive, au fur et à mesure que le prix s'approche de la valeur (peu importe s'il faut attendre un peu), et racheter au fur et à mesure, avec le cash flow des opérations.
AIG a choisi une solution entre les deux.
D'ailleurs, à titre d'anecdote, la première fois que j'ai investi dans AIG, c'était uniquement à cause d'AIA (AIG se vendait beaucoup moins que la valeur d'AIA seule, qui est un super business, rentable et prévisible, avec un CEO de première classe). J'ai un donc un attachement sentimental pour l'entreprise :-).
Ah ok Etienne ! Le truc, c'est qu'AIG va être régulée (encore plus) après la sortie du Trésor et ne peut pas dilapider toutes ses réserves comme ça, avant de connaître ses contraintes réglementaires. D'ici 3 mois, ils pourront dans doute débloquer davantage grâce à leur cash-flow issu des opérations qui va arriver (AIG a quand même déjà dépensé 11 milliards et ne va pas tarder à arriver à 16 milliards : je te trouve très exigeant). Par ailleurs, dis-toi aussi que tu pourras peut être continuer à accumuler des actions plus longtemps grâce à cette soit-disant lenteur.
@ Phil et PO : d'après mes checks, les deux books sont fiables. Simplement, AIA est aujourd'hui un meilleur business, donc peut tout à fait mériter un bon premium sur la book (x2 ne me choquerait même pas spécialement). Après, je pense qu'AIG peut s'améliorer aussi, pas de doutes là-dessus.
http://www.cnbc.com/id/48990617?__source=yahoo%7Cheadline%7Cquote%7Ctext%7C&par=yahoo
The U.S. Treasury will wind down its stake in American International Group quickly, paving the way for the company to pay a dividend, Robert Benmosche, AIG CEO, told CNBC’s "Closing Bell" on Tuesday.
De ce que je comprend de l'ensemble du texte, Benmosche veut instaurer un dividende dès que le gouvernement n'est plus actionnaire. Il croit que la sortie du gouvernement se fera rapidement (après la limite de 60 jours, soit mi-novembre?). Il mentionne l'éventuelle vente de IFLC qui pourrait se faire plus tard, le marché n'étant pas prêt, mais ne parle pas de AIA.
Selon moi, AIG pourrait peut être garder la balance de AIA. Comme la vente d'action de AIA a un lock up de 90 jours et que le gouv en a un de 60 jours, le gouvernement pourrrait vendre son dernier bloc de 8MM$ avant qu'AIG ait le temps de vendre AIA. Est-ce que le rachat d'action du gouv par AIG peut se faire avec les liquidités actuelle sans vendre AIA, je crois que oui.
En ce qui concerne la vente des actions d'AIA, je me demande si ce n'était pas une condition du gouvernement suite à l'aide. Pourrait il être obligé de vendre la balance d'AIA, même s'il n'en ont pas vraiment besoin?
Toutefois je dois avouer que la santé financière d'AIG n'apparaît pas du tout problématique, reste à voir le côté operationnel à long terme, mais je suis tenté d'augmenter ma position considérant que le titre continue à faire du quasi surplace.
Ce serait tout bon.
Après je pense que le versement d'un dividende est une mesure symbolique pour dire à Mr Market :"Eh, bonhomme", je suis là" et aussi "remercier" les actionnaires...bien que les plus avertis préféreraient qu'AIG continue de racheter ses titres à 50% de la BV plutôt que de verser un dividene, enfin si le titre continue de végéter dans ces eaux là.
C'est en tout cas mon humble avis...
Inc. (NYSE: AIG) as a great value stock.
He talked about the normalized earnings coming in at $5 to $6 per share ahead
on a normalized earnings basis, and that led him to the belief that AIG could
ultimately be worth $49 to $77 rather than its $33 or so price today. In short,
this manager thinks that AIG could rise 50% or even more than 100% after things
normalize.
This is not the first time that T2 has backed AIG as it was highlighted
before. AIG also now has the government paid back and the remaining shares held
are now effectively all profit for the U.S. taxpayers.
Je comprends mieux maintenant, c'était pas une idée de Tilson ! Ceci expliquerait cela... Tongue est probablement très très bon mais discret.