Merci à tous je viens de relire en détail cette discussion sur AIG, je pense bien prendre une participation. C'est une belle histoire avec une compagnie qui n'a rien à voir avec la compagnie qu'elle était auparavant. Son passé et la participation du gouvernement freine une réévaluation à la hausse du titre par le marché, espérons que la situation dure pour permettre un maximum de rachat.
Cette possibilité de rachat massif rend l'investissement vraiment intéressant, tout comme avec BAC, peut-être même plus. Sergio, au cours actuel, tu continues à acheter les deux également?
En passant, Berkowitz détient à peu près le tier de toute l'émission de warrants. Plus il continue d'en acheter et plus le titre va monter. Il y a aussi un gros short squeeze sur l'action ordinaire donc une couple de bonnes nouvelles pourrait avoir un gros upside...
Effectivement, je suis toujours bull sur les deux.
A noter qu'AIG représente aussi une forme de hedging sur BAC vu qu'il y a une dispute entre les deux. Sur AIG, j'ai beaucoup profité du pullback aussi bien de l'action que du warrant. Au cours actuel, je couvre un peu ma position warrant via des actions ordinaires (qui peuvent quand même faire du profit extraordinaire :-)), car c'est maintenant ma plus grosse position et on peut dire que mon avenir se joue dessus. Par excès de prudence, je hedge un peu quand même (je pense que ce ne sera pas justifié, mais bon, je prends des précautions de gestion responsable vis à vis des personnes qui me font confiance).
Effectivement, je suis toujours bull sur les deux.
A noter qu'AIG représente aussi une forme de hedging sur BAC vu qu'il y a une dispute entre les deux. Sur AIG, j'ai beaucoup profité du pullback aussi bien de l'action que du warrant. Au cours actuel, je couvre un peu ma position warrant via des actions ordinaires (qui peuvent quand même faire du profit extraordinaire :-)), car c'est maintenant ma plus grosse position et on peut dire que mon avenir se joue dessus. Par excès de prudence, je hedge un peu quand même (je pense que ce ne sera pas justifié, mais bon, je prends des précautions de gestion responsable vis à vis des personnes qui me font confiance).
Que veux-tu dire? Tu vends des actions ordinaires et tu achetes les warrants?
C'est fantastique une compagnie qui ne déçoit jamais :-).
@ Groupe Pretoria : Comme les warrants sont "out of the money", je me mets bêtement long sur l'action pour couvrir le cas où ils resteraient out of the money en 2021. Cela couvrira (ou hedgera si tu préfères) mes pertes dans une proportion raisonnable. Très honnêtement, je n'y crois pas une nanoseconde mais bon...
Comme le scénario ne s'est pas réalisé, je n'ai pas encore de plan. On verra le moment venu.
A la base, je suis parti pour garder les deux, sauf si l'écart de prix est favorable pour céder l'un au profit de l'autre (les marchés étant très inéfficients sur ce genre d'instrument par expérience récente avec BAC par exemple, où les warrants sont soudains devenus beaucoup plus appréciés par le marché que l'action ordinaire... C'est à n'y rien comprendre des fois).
po, comme tu l'écrit dans ton dernier billet sur AIG (que je viens juste de lire) moi aussi j''aurais jamais cru etre actionnaire de cette entreprise. Mais parfois on doit sortir de son cadre habituel pour de belle occassion comme ca! C'est pas peux dire pour moi car j'ai vendu ma position dans Fairfax et un peu de Mainstreet pour liberer les $$$ nécéssaire pour AIG et Bac.
po, comme tu l'écrit dans ton dernier billet sur AIG (que je viens juste de lire) moi aussi j''aurais jamais cru etre actionnaire de cette entreprise. Mais parfois on doit sortir de son cadre habituel pour de belle occassion comme ca! C'est pas peux dire pour moi car j'ai vendu ma position dans Fairfax et un peu de Mainstreet pour liberer les $$$ nécéssaire pour AIG et Bac.
Et dire que j'ai refusé de prendre une assurance vie AIG en 2008 parce que je les trustais pas. J'ai payé plus pour une Desjardins... Aujourd'hui je ferais le contraire sans crainte!
Mdr. Pour ceux qui doutaient du moat d'AIG, en voici une illustration grâce à GroupePretoria :-).
Pour faire mieux que les masses, nous devons chasser là où personne d'autre ne voudra chasser. C'est pour cela que nous avons ces positions aujourd'hui
AIG et BAC sont parmi le top 10 des titres financiers les plus suivis dans le monde. Si l'opportunité est aussi évidente, pourquoi le marché n'allume pas plus là-dessus ?
Certaines personnes à qui j'ai parlé de AIG et qui travaillent dans le milieu m'ont carrément dévisagé quand j'ai dis que je m'y intéressait. Je pense qu'il y a encore beaucoup d'institutionnels qui ne veulent rien savoir du titre et qui n'ont tout simplement pas la curiosité de s'y intéresser.
Comme le dit P-O dans son dernier billet, les stigmates de la crise financière sont encore très présents!
Concernant les banques américaines en général, plusieurs personnes croyaient que les banques ne pouvaient que faire de l'argent, ont investi aveuglément, et paf, la crise. Ils ne veulent plus s'y faire prendre, alors que pourtant, les banques US sont bien mieux capitalisées et beaucoup plus solides et moins à risque qu'en 2007-2008...Ils préfèrent désormais acheter des obligations américaines!
Dans le message sur AIG dans CorneOf... Des commentaires allait dans le sens de ceux de PO. Lors d'une présentation, l'interet envers AIG était de zéro et les gestionnaires faisait de l'urticaire juste a en entendre parler. Personne voulais associer son nom une entreprise marqué au fer rouge comme AIG. Mais de toute facon, ce que les autres en pensent, on s'en balance non?
On s'en balance, oui et non, je crois que l'approche de Philippe est plutôt bonne, il faut remettre en doute les convictions et tenter de comprendre ce qui fait que les cours sont déprimés sur des méga-caps de ce genre.
Je suis d'accord, c'est toujours interessant de voir les 2 cotés de la medaille mais le fait qu'un institutionnel aime ou pas une entreprise ca c'est pas d'une grande importance. La moyenne de rendement des institutionnels est pas fameuses car ils sont en générale soumis à des contraintes différentes des investisseurs indépendants de pensé (petit ou gros).
Dans le message sur AIG dans CorneOf... Des commentaires allait dans le sens de ceux de PO. Lors d'une présentation, l'interet envers AIG était de zéro et les gestionnaires faisait de l'urticaire juste a en entendre parler. Personne voulais associer son nom une entreprise marqué au fer rouge comme AIG. Mais de toute facon, ce que les autres en pensent, on s'en balance non?
Je veux juste noter que je ne cherche pas à faire l'inverse des autres juste pour être à contre-courant. Je pense que mon rationnel est bon et je voulais seulement adresser la question de Phil à savoir pourquoi le titre est autant sous-évalué...
Phil, ce n'est pas un bon marketing aux états-unis d'avoir GM ou AIG, dans tes plus gros morceaux quand tu es un fonds commun ou institutionnel ?
En plus de la peur d'avoir l'air fou si tu perds ton argent la dedans, un bon pourcentage d'américain aimerais mieux que ces compagnies soit mortes au lieu d'avoir été sauver et ne veulent donc pas encourager leur existance, a mon avis, c'est un peu pourquoi Ford vaut plus présentement que GM, malgré que le premier a 100 milliards de dette et l'autre de l'argent et une meilleur position dans des marchés comme la Chine.
Mais la question reste entière, on ne peut pas espérer des rendements exceptionnels sur des titres autant suivi sans qu'ils ne soient risqués logiquement.
Cette action est médiatisée dans le mauvais sens du terme. On en parle beaucoup en mal, au point que les enfants d'employés d'AIG se faisaient littérallement "casser la gueule" aux USA parce que leurs parents y travaillaient il y a encore peu de temps. C'était tout de même encore l'entreprise la plus haîe aux USA fin 2010.
De plus, les gros poissons de Wall-Street ne veulent pas y investir, car ils ne veulent pas perdre leur emploi : il vaut mieux se tromper avec tout le monde que d'avoir raison tout seul, surtout lorsque la culture Wall Street veut que tu surperformes tout le monde chaque mois, sinon tu es un looser, tes clients s'en vont, et tu perds ton travail. Imagines que tu aies acheté BAC à 7$ l'an dernier, l'action est à 5$ en décembre. Même si tu avais raison sur toute la ligne, tu as sous-performé et t'es viré ! Par contre, quand l'entreprise sera réhabilitée, tout le monde va commencer à dire il faut acheter BAC... même si le cours est à 40$. AIG, c'est le même topo.
C'est bien là tout le problème de la gestion de fonds collective : personne ne t'en voudra si tu te plantes avec tout le monde sur Apple, l'action que tout le monde doit avoir en portefeuille (c'est peut être vrai, c'est juste pour illustration du propos), mais si tu te plantes acec AIG, même seulement quelques mois, ta carrière s'arrête là, parce que tout le monde t'avait dit que c'était mal ! Les gérants ont aujourd'hui abandonné toute initiative. Prem Watsa est pointé du doigt comme un imbécile parce qu'il s'est planté sur RIMM (c'est peut être vrai, mais on ne lui laisse même pas le bénéfice du doute), Bruce Berkowitz a également été pointé du doigt comme un mauvais gérant et affronte les rédemptions aujourd'hui encore, parce qu'il a mal performé en 2011. C'est juste ridicule tout ça : un gérant value souffre souvent du syndrome d'accumulation prématurée.
Wow, la bourse et ses caprices..dès le moment où je place un ordre sur AIG avant de partir en Chine, le titre commence à monter en flèche, ce qui fait que je n'ai toujours pas acheté...j'espère avoir un repli, en attendant, vous pouvez mettre la hausse sur ma faute...
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Cette possibilité de rachat massif rend l'investissement vraiment intéressant, tout comme avec BAC, peut-être même plus. Sergio, au cours actuel, tu continues à acheter les deux également?
Effectivement, je suis toujours bull sur les deux.
A noter qu'AIG représente aussi une forme de hedging sur BAC vu qu'il y a une dispute entre les deux. Sur AIG, j'ai beaucoup profité du pullback aussi bien de l'action que du warrant. Au cours actuel, je couvre un peu ma position warrant via des actions ordinaires (qui peuvent quand même faire du profit extraordinaire :-)), car c'est maintenant ma plus grosse position et on peut dire que mon avenir se joue dessus. Par excès de prudence, je hedge un peu quand même (je pense que ce ne sera pas justifié, mais bon, je prends des précautions de gestion responsable vis à vis des personnes qui me font confiance).
http://www.bloomberg.com/video/treasury-to-offer-4-5b-of-aig-common-shares-WO7s22MXQRGkKYbdvH6xdw.html?cmpid=yhoo
C'est fantastique une compagnie qui ne déçoit jamais :-).
@ Groupe Pretoria : Comme les warrants sont "out of the money", je me mets bêtement long sur l'action pour couvrir le cas où ils resteraient out of the money en 2021. Cela couvrira (ou hedgera si tu préfères) mes pertes dans une proportion raisonnable. Très honnêtement, je n'y crois pas une nanoseconde mais bon...
Comme le scénario ne s'est pas réalisé, je n'ai pas encore de plan. On verra le moment venu.
A la base, je suis parti pour garder les deux, sauf si l'écart de prix est favorable pour céder l'un au profit de l'autre (les marchés étant très inéfficients sur ce genre d'instrument par expérience récente avec BAC par exemple, où les warrants sont soudains devenus beaucoup plus appréciés par le marché que l'action ordinaire... C'est à n'y rien comprendre des fois).
Mdr. Pour ceux qui doutaient du moat d'AIG, en voici une illustration grâce à GroupePretoria :-).
Pour faire mieux que les masses, nous devons chasser là où personne d'autre ne voudra chasser. C'est pour cela que nous avons ces positions aujourd'hui
Je suis d'accord, c'est toujours interessant de voir les 2 cotés de la medaille mais le fait qu'un institutionnel aime ou pas une entreprise ca c'est pas d'une grande importance. La moyenne de rendement des institutionnels est pas fameuses car ils sont en générale soumis à des contraintes différentes des investisseurs indépendants de pensé (petit ou gros).
Dans sa dernière chronique, http://www.lesaffaires.com/blogues/bernard-mooney/fonds-communs-quand-la-diversification-devient-un-sport-extreme/547357 Bernard Mooney decrit une famille de fonds mutuels. Avec ce mode de fonctionnement comment veux-tu qu'un mouton, oups je voulais dire un professionnel puise investir de façon efficace?
Phil,
Cette action est médiatisée dans le mauvais sens du terme. On en parle beaucoup en mal, au point que les enfants d'employés d'AIG se faisaient littérallement "casser la gueule" aux USA parce que leurs parents y travaillaient il y a encore peu de temps. C'était tout de même encore l'entreprise la plus haîe aux USA fin 2010.
De plus, les gros poissons de Wall-Street ne veulent pas y investir, car ils ne veulent pas perdre leur emploi : il vaut mieux se tromper avec tout le monde que d'avoir raison tout seul, surtout lorsque la culture Wall Street veut que tu surperformes tout le monde chaque mois, sinon tu es un looser, tes clients s'en vont, et tu perds ton travail. Imagines que tu aies acheté BAC à 7$ l'an dernier, l'action est à 5$ en décembre. Même si tu avais raison sur toute la ligne, tu as sous-performé et t'es viré ! Par contre, quand l'entreprise sera réhabilitée, tout le monde va commencer à dire il faut acheter BAC... même si le cours est à 40$. AIG, c'est le même topo.
C'est bien là tout le problème de la gestion de fonds collective : personne ne t'en voudra si tu te plantes avec tout le monde sur Apple, l'action que tout le monde doit avoir en portefeuille (c'est peut être vrai, c'est juste pour illustration du propos), mais si tu te plantes acec AIG, même seulement quelques mois, ta carrière s'arrête là, parce que tout le monde t'avait dit que c'était mal ! Les gérants ont aujourd'hui abandonné toute initiative. Prem Watsa est pointé du doigt comme un imbécile parce qu'il s'est planté sur RIMM (c'est peut être vrai, mais on ne lui laisse même pas le bénéfice du doute), Bruce Berkowitz a également été pointé du doigt comme un mauvais gérant et affronte les rédemptions aujourd'hui encore, parce qu'il a mal performé en 2011. C'est juste ridicule tout ça : un gérant value souffre souvent du syndrome d'accumulation prématurée.
Un article traitant du pourquoi les institutionnels possedent peu de AIG.
http://finance.fortune.cnn.com/2012/08/15/aig-julian-robertson/
Bon je retourne à mon voyage, à suivre!