Probablement améliorer leur profil financier en diminuant le coût de la dette et si possible racheter des actions.
Par contre, et nous avions déjà évoqué ce point plus haut, à l'heure où les profits sont de retours, le Trésor US out et IFLC vendu, stratégiquement n'est-ce pas une erreur, dans une optique long terme, de continuer à céder AIA ?
Marc, jf a anticipé la question, et je suis le seul qui ait risqué une prévision. En fait, tout dépend de ton ratio de payout. Si tu as 50%, c'est environ 2,5 USD par action vu que la TBV croît de 5 USD l'an environ... Après faut voir !
ouep marc j'avais posé la question il y a 1 semaine et Serge m'avait répondu qu'on se fout! Alors je me mouille pour le fun avec 1$ par actions en 2013
Il veut vraiment s'assurer que la compagnie satisfait les demandes des régulateurs, puis payera des dettes, puis augmentera le dividende et investira dans la business pour croître. Il n'exclue pas non plus les rachats d'actions si le capital est suffisant.
Etienne, crois-tu vraiment à cette histoire telle que racontée par ce journaliste (qui devrait être licencié sur le champ pour diffamation à mon humble avis) ?
Comme disait Buffett : "Laissez les imbéciles lire ce que d'autres imbéciles ont écrit". Si les journalistes savaient au moins de quoi ils parlaient...
Greenberg n'a pas détruit AIG, il a passé sa vie entière a construire ce qui est devenu la plus grande compagnie au monde. Il a très bien réussi dans cette tâche. Greenberg a dû démissionner à cause d'une comptabilité jugée agressive après plusieurs décennies de loyaux services, mais, s'il était resté CEO, comme c'était le seul à connaître parfaitement toute la compagnie, il est quasi certain qu'AIG n'aurait pas connu ses malheurs de 2008. La compagnie a ensuite été gérée par des personnes qui ne la connaissaient pas, on connaît le résultat.
Presqu'aucun individu ne peut comparer son parcours professionnel à celui de Maurice Hank Greenberg. Et, à part cela, Greenberg a laissé plusieurs dizaines de milliards dans un bailout inconstitutionnel, dont les conditions étaient tellement dures que personne ne pensait que la compagnie existerait encore. C'est le seul bailout dont les conditions étaient aussi dures envers les actionnaires : il ne reste d'ailleurs presque rien du grand AIG, qui ne retrouvera jamais sa grandeur passée. C'est encore Greenberg qui a sauvé cette compagnie en amenant Benmosche. Je pense que Greenberg sait ce qu'il fait et que ce n'est pas à nous de le juger. Laissons les tribunaux faire leur travail. D'ailleurs, le tribunal de NY a refusé la "motion to dismiss" du gouvernement fédéral, ce qui veut peut être dire que la cours considère que les modalités du bailout méritent d'être investiguées et les différentes parties entendues. Encore une fois, laissons-les faire.
Enfin bref, passons : je me dis de plus en plus que je ne vais bientôt plus lire que les articles sur les spin-offs dans wall street journal plutôt que de niaiser sur des articles d'une nullité absolue : cette article est une honte pour le journalisme français.
Aucune conséquence. Le plus probable est que Greenberg poursuivra sa procédure seul comme il l'a fait jusqu'à maintenant. Il a parfaitement le droit de demander l'appui du board d'AIG, mais il est peu probable qu'il l'obtienne (campagne "Thank you America" en cours). Il n'y a pas que des imbéciles au board qui compte notamment la PDG d'IBM, Morris Offit, et plein d'autres personnes extrêmement respectables dans le monde du business. Je sais qu'ils tiennent à leur réputation et qu'ils savent ce qu'ils font : j'ai toute confiance en leur jugement informé.
Ne serait-il pas intelligent d'arbitrer dans le temps lorsque les deux ne bougent pas en phase? Quelqu'un le fait? Ou alors vous répartissez des achats périodiques dans l'un ou l'autre véhicule dépendant des humeurs du marché?
Sur BofA j'ai arbitré il y a un temps, ici, j'ai réparti... C'est au fur et à mesure de l'ampleur de l'opportunité / coûts de transaction sur les montants en jeux
Bon j'avais seulement des actions ordinaires, mais je viens de prendre une position en warrants également. Pour différentes raisons pas toujours rationnelles, j'étais inconfortable au départ à investir dans un warrant, mais j'embarque finalement à 14$, le rendement espéré restant très bon.
Réponses
Ils ont un stress test à passer et un dividende à instaurer... Et pourquoi pas un open market buyback... On verra bien !
OUi, c'est une bonne question et je ne puis qu'espérer qu'ils ont bien réfléchi avant
En fait, Benmosche est âgé, a un cancer, et il veut du dividende... On peut le comprendre, même si je veux du rachat d'actions moi aussi.
http://www.reuters.com/article/2012/12/18/aia-aig-idUSL4N09S01820121218
Etienne, crois-tu vraiment à cette histoire telle que racontée par ce journaliste (qui devrait être licencié sur le champ pour diffamation à mon humble avis) ?
Comme disait Buffett : "Laissez les imbéciles lire ce que d'autres imbéciles ont écrit". Si les journalistes savaient au moins de quoi ils parlaient...
Greenberg n'a pas détruit AIG, il a passé sa vie entière a construire ce qui est devenu la plus grande compagnie au monde. Il a très bien réussi dans cette tâche. Greenberg a dû démissionner à cause d'une comptabilité jugée agressive après plusieurs décennies de loyaux services, mais, s'il était resté CEO, comme c'était le seul à connaître parfaitement toute la compagnie, il est quasi certain qu'AIG n'aurait pas connu ses malheurs de 2008. La compagnie a ensuite été gérée par des personnes qui ne la connaissaient pas, on connaît le résultat.
Presqu'aucun individu ne peut comparer son parcours professionnel à celui de Maurice Hank Greenberg. Et, à part cela, Greenberg a laissé plusieurs dizaines de milliards dans un bailout inconstitutionnel, dont les conditions étaient tellement dures que personne ne pensait que la compagnie existerait encore. C'est le seul bailout dont les conditions étaient aussi dures envers les actionnaires : il ne reste d'ailleurs presque rien du grand AIG, qui ne retrouvera jamais sa grandeur passée. C'est encore Greenberg qui a sauvé cette compagnie en amenant Benmosche. Je pense que Greenberg sait ce qu'il fait et que ce n'est pas à nous de le juger. Laissons les tribunaux faire leur travail. D'ailleurs, le tribunal de NY a refusé la "motion to dismiss" du gouvernement fédéral, ce qui veut peut être dire que la cours considère que les modalités du bailout méritent d'être investiguées et les différentes parties entendues. Encore une fois, laissons-les faire.
Enfin bref, passons : je me dis de plus en plus que je ne vais bientôt plus lire que les articles sur les spin-offs dans wall street journal plutôt que de niaiser sur des articles d'une nullité absolue : cette article est une honte pour le journalisme français.
L'effet de levier naturel du warrant / sa valeur temps ?
Enfin, l'action est quand même au plus haut de l'année non ?